« Nous ne pouvons attendre une vaste solution globale au problème de l‘eau, mais nous devrions nous attaquer à ses causes », déclare cette docteure en écotrophologie, convaincue que des choix alimentaires conscients peuvent grandement contribuer à résoudre la crise.

Le pouvoir d‘agir n‘est pas seulement l‘affaire des multinationales mais aussi de chaque consommateur et consommatrice : « En choisissant un aliment biologique ou biodynamique, je contribue à créer un environnement dans lequel les nappes phréatiques ne sont polluées ni par un excès de nitrates ni par des pesticides. Je soutiens en outre la gestion d‘un sol qui peut absorber et stocker l‘eau parce qu‘il a produit de l‘humus et qu‘il est couvert de végétation toute l‘année », explique l‘experte en nutrition. L‘eau étant un facteur important dans la production alimentaire, la qualité de cette dernière est donc également assurée.

« L‘amélioration de la qualité de l‘eau nous concerne tous », avertit Jasmin Peschke. Plus de 2,4 milliards de personnes souffrent en effet de pénurie d‘eau ou d‘eau contaminée. Les ressources mondiales en eau douce par personne ont en outre diminué de 20 pour cent au cours des dernières décennies. Le manque d‘eau perturbe certains processus physiologiques des êtres vivants : c‘est par exemple le cas du transport des nutriments et des déchets, de la régulation de la température et de l‘approvisionnement des cellules et des tissus.

« L‘eau en elle-même n‘est pas un danger, elle s‘adapte seulement aux conditions du moment. Apprendre à comprendre l‘eau permet de protéger la vie et de la rendre possible », explique Jasmin Peschke à l‘occasion de la Journée mondiale de l‘alimentation sur le thème : L‘eau, c‘est la vie. L‘eau nous nourrit.

Pour en savoir plus, lisez l'interview de Jasmin Peschke (en anglais).